350 pèlerins visitent la Grotte D’Oppe
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BELGIQUE - À une époque marquée par une conscience écologique accrue et un profond sentiment de responsabilité envers notre planète, nous, en tant que chrétiens, avons des raisons d’être fiers du cadre respectueux de l’environnement des lieux de pèlerinage marial. Beaucoup de ces lieux sacrés sont situés dans des endroits sereins et isolés qui coexistent harmonieusement avec la nature. Ces grottes mariales, nichées au milieu d’arbres luxuriants, d’étangs sereins et de fleurs éclatantes, soulignent non seulement le rôle vital de la nature dans la louange de Dieu, mais soulignent également le besoin urgent de protéger notre environnement d’une exploitation effrénée motivée uniquement par des motivations de profit. Dans le cas de D'Hoppe, nous avons la chance d'avoir une grotte entourée d'une forêt verdoyante et d'un parc pittoresque, illustrant l'union de la spiritualité et de la préservation écologique.
Le cadre géographique de notre grotte offre à la fois commodité et attrait, attirant de nombreux groupes de pèlerins qui choisissent de s'y rassembler à des fins diverses. Au-delà de leur objectif premier de prière, ces groupes de pèlerins se réunissent pour renforcer leurs liens et démontrer leur attention et leur préoccupation mutuelles. À une époque où la protection de l'environnement occupe une place centrale dans les médias sociaux, les relations internationales et les agendas politiques, de nombreux pèlerins choisissent notre grotte comme destination idéale qui répond à leurs besoins spirituels, écologiques, sociaux et communautaires, nourrissant ainsi leur âme et approfondissant leur leurs liens les uns avec les autres.
La semaine dernière, un groupe de 350 personnes a visité notre grotte et organisé diverses activités de groupe. Ils ont marché et prié ensemble dans notre parc, et c'était vraiment réconfortant de voir comment Marie est pour eux un symbole de communion, d'unité et d'amitié. Partir en pèlerinage dans un lieu marial leur offre l'occasion de renforcer et de rajeunir leurs relations les uns avec les autres. En pleine nature, ils ressentent un sentiment d’appartenance et de bien-être. Ce fut une journée délicieuse de voir les gens rire et célébrer leurs liens d'amitié dans ce lieu de richesse spirituelle et de foi.
Avec l’aide des jeunes missionnaires qui sont prêts à m’aider, j’ai pu entretenir les environs, en veillant à ce qu’ils soient propres et propices à la prière et à la promenade ensemble dans le parc. Il y a à peine deux jours, le Père Nepo est venu en aide en défrichant quelques buissons sauvages et en enlevant certains arbres qui obstruaient les sentiers et constituaient une menace potentielle pour ceux qui souhaitaient se promener dans le parc. Je suis reconnaissant que ces jeunes missionnaires comprennent qu’être missionnaire dans un monde occidental sécularisé, autrefois profondément catholique, implique plus qu’un simple engagement pastoral. Cela implique également de prendre soin des confrères âgés, des communautés et des maisons qui étaient autrefois des centres pastoraux et des maisons de mission prospères.
P. Jan, SMM
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