Montfort_EurHope20: leadership pour la mission

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Montfort_EurHope20: leadership pour la mission

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Publié par P. Marco Pasinato, SMM dans Rome · Vendredi 31 Jul 2020
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FATIMA, Portugal - Le Père Carlos VIEIRA (40 ans), récemment nommé supérieur de la communauté de Fatima, parle de son expérience de « aggiornamento » sur le thème de leadership.
 
Qu'est-ce que tu étudies ?
  
Je fais un diplôme d'études supérieures en sciences sociales. Le but de cette étude est d'approfondir et de développer les compétences de gestion et d'offrir des directives aux leaders qui ont une intervention sociale à voir avec l'innovation dans ce secteur.
 
Pourquoi as-tu recommencé les études ?
 
J'ai toujours regardé les études comme un moyen d'enrichissement et surtout dans ma formation initiale, j'ai vécu les études comme un moyen de sanctification, de connaissance de soi. Alors, frappé par le défi d'un monde qui change chaque jour, j'ai eu le désir d'approfondir l'organisation sociale et le fonctionnement de la société.
 
Pourquoi le choix de cette discipline ?
 
En paroisse nous avons « Caritas » et nous travaillons avec la municipalité pour apporter une réponse aux plus démunis et à tous ceux qui nous cherchent. Portés par ce stimulant et par le travail que nous faisons avec d'autres organisations, j’ai entendu parler de cette discipline. J’ai pris de renseignements sur le site de l'université et la présentation de ce cours m'a beaucoup intéressé. J'ai vu qu'il y avait un lien avec le travail de Caritas et puis j'ai réalisé que je pouvais aussi utiliser le contenu du cours pour gérer la communauté et beaucoup de choses dans la vie.
 
À la lumière de ce que tu as appris, que suggères- tu aux formateurs pour former des leaders parmi les jeunes en formation initiale ?
 
Le secret pour faire grandir l'esprit de leadership chez les jeunes est d'abord « qu’ils tombent amoureux », puis qu’ils rêvent et enfin qu’ils reçoivent une formation intégrale dans tous les sens, c'est-à-dire humaine, spirituelle, sociale et intellectuelle. Mais le fondement de tout est Jésus, le vrai chef, le véritable formateur sur lequel s'appuyer. Il faut aussi être passionnés de l'Église et de la Congrégation. Un amoureux et un rêveur apportent avec eux le feu que Montfort décrit dans sa Prière embrasée.
 
Comment combiner études et engagements pastoraux ?
 
Il était facile de combiner non seulement étude et vie pastorale, mais aussi vie communautaire, car le cours a lieu deux fois par semaine, c'est-à-dire le vendredi soir et le samedi matin ou parfois toute la journée du samedi. J'arrive donc à faire de l'apostolat pendant la semaine comme des funérailles, des Messes, des Confessions, des visites aux malades et des rencontres avec différents groupes.
 
As-tu été soutenu par les confrères ?
 
Quand il y avait un besoin de me remplacer pour la Messe ou d'autres activités, les confrères m'ont aidé et étaient toujours disponibles. Ils m'ont également encouragé à poursuivre la formation.
 
Quelle « philosophie de la gestion » se dégage de tes études ?
 
Tout d'abord, la société, les personnes et les structures évoluent rapidement, c'est pourquoi nous avons besoin des outils nécessaires pour lire les temps et pour comprendre comment nos organisations doivent s'adapter pour apporter une réponse structurée à ces grands défis. Avoir une philosophie de la gestion aujourd'hui me permet de faire de la planification, de développer des stratégies, puis de soigner davantage les programmes et les projets communautaires et paroissiaux. Cependant, il est nécessaire de commencer par une analyse à la fois de l'organisation, mais aussi de l'environnement dans lequel nous nous trouvons, pour faire ensuite des définitions et des choix stratégiques.
 
Récemment tu as été nommé supérieur d'une communauté religieuse. Qu'est-ce que l'étude apporte à ton service ?
 
Cette étude m'aide à comprendre que nous devons rêver parce que les rêves nous maintiennent en vie et avec espoir. En d'autres termes, nous devons avoir une « vision » et cela me fait comprendre trois choses : 1) Où nous sommes en tant que communauté, c'est-à-dire quelle est notre mission, les domaines d'activité, à travers une analyse plus approfondie, par exemple de notre présence ici à Fatima. Quel chemin pouvons-nous offrir au peuple de Dieu avec notre spiritualité ? Cela m'aide à mieux comprendre comment nous sommes organisés en ce sens ; 2) Où voulons-nous aller, quel est notre objectif ? C'est pourquoi nous devons avoir des objectifs ; 3) Que faire pour atteindre cet objectif ? Des stratégies concrètes doivent être élaborées. Par exemple, le nouveau nom que nous avons donné à notre communauté de Fatima, « Casa Montfort » signifie une nouvelle mission pour la communauté, un programme annuel, des activités pour la communauté et pour les laïcs. Cette étude m'a donc donné un nouveau regard sur communauté.
 
Ensuite, il y a une phrase de Philip KOTLER qui m'a toujours frappé au cours de cette étude, qui disait : « Il y a trois types d’organisations : l'une qui fait bouger les choses, l'autre qui voit les choses arriver et une troisième qui se pose la question : que s'est-il passé ? Conscients de cela, le père Luis Oliveira et moi-même, responsable de la communauté de Fatima,  nous sommes d'accord pour dire que nous devons faire bouger les choses dans la communauté. En ce sens, l'étude permet de mettre en pratique le P.D.C.A. (Planifier, Faire, Vérifier, Agir). Ensuite, cela m'aide beaucoup dans la manière d'être un leader, m'ayant fait développer l'art de communiquer avec les confrères et surtout de motiver la communauté.
 
À qui recommanderais-tu cette étude et pourquoi ?
 
Je recommanderais cette étude à un curé, à un supérieur d'entité, à un supérieur de communauté et même à un économe. Avec cette étude, on apprend comment fonctionne l'organisation sociale, comment gérer, comment être un leader, proposer des techniques pour communiquer, comment gérer et résoudre les conflits, aide à être innovant et créateur de projets et au final, surtout, il est très utile pour avancer dans une façon financièrement soutenable.
 
Selon toi, quel est le plus grand défi pour un leader ? Et comment y faire face ?
 
Je pense que les défis d'un leader sont différents : gérer dans la diversité, être une personne efficiente et efficace, être un animateur, motiver son équipe ou sa communauté. Chacun de ces défis doit être confronté à une attitude d'écoute et de dialogue.
 
Quel lien trouves-tu entre les matières étudiées et le charisme montfortain ?
 
En regardant la vie de notre fondateur, il est immédiatement clair qu'il était un homme attentif aux problèmes sociaux de son temps. Il suffit de se souvenir de son amour pour les pauvres, pour les malades et pour les plus démunis. C'était un homme avec la sensibilité de comprendre les signes de son temps. Nous savons que le monde a changé depuis, les structures sociales ont évolué, de nouveaux problèmes sont apparus dans différents domaines. Les pauvres sont toujours là, à la fois les pauvres traditionnels et les nouveaux pauvres. Les pauvres, matériellement, intellectuellement, surtout moralement et spirituellement, vivent dans les villes et à la campagne. Dans des différentes réalités, nous essayons de répondre aux besoins les plus profonds des hommes, là où nous sommes. L'étude m'a donné la sensibilité nécessaire pour créer des structures qui répondent à ces besoins.
 
 
P. Marco Pasinato, SMM









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