Dernières années - SMM- French

Missionaires Montfortains

Compagnie de Marie

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Dernières années

Notre Fondateur

Les cinq années suivantes, jusqu'à sa mort en 1716, sont des années extraordinairement chargées pour Louis-Marie. Constamment occupé à prêcher des missions, il voyage toujours à pied, d’une paroisse à l’autre, là où il était appelé. Pourtant, il trouve aussi le temps d'écrire, tels son Traité de la Vraie Dévotion à Marie, Le Secret de Marie, les Règles pour la Compagnie de Marie et les Filles de la Sagesse, ses Sermons et ses nombreux Cantiques qu'il utilisait dans ses missions, souvent sur des airs de danse contemporaine ; il ne néglige pas non plus l’animation des retraites ni le pèlerinage annuel des Pénitents Blancs de St Pompain à N-D des Ardilliers (Saumur). Il fait deux grands voyages, à Paris et à Rouen, pour tenter de trouver des recrues pour sa Compagnie de Marie, dont il rêvait de plus en plus, au fur et à mesure que la fin de sa vie se dessinait. De temps en temps, il sent le besoin de se retirer dans un lieu de calme et d'isolement pour contempler, dans la forêt de Mervent, par exemple, ou dans son petit « ermitage » de Saint-Eloi, près de La Rochelle.
 
Ses missions ont alors un grand impact, notamment en Vendée. Il a été dit que l'une des raisons de la résistance vigoureuse des habitants de cette région aux abus antireligieux et anti-catholiques durant la Révolution française, 80 ans plus tard, est due au renforcement de la foi vendéenne par la prédication de St. Louis-Marie. Pourtant, il a été très difficile de persuader d'autres prêtres de se joindre à lui, dans son travail, en tant que membres de sa Compagnie de Marie. Enfin, au cours des dernières années, deux prêtres, le Père René Mulot et le Père Adrien Vatel, l'ont rejoint par intermittences, et il a également fidélisé un certain nombre de frères laïcs pour l'aider dans son travail.
 
L'évêque de La Rochelle, Mgr Etienne de Champflour, reste son grand ami, tandis que d'autres continuent à marquer leur opposition. Il y a même un attentat contre sa vie. Avec l'évêque, il établit à La Rochelle des écoles gratuites pour les pauvres garçons et filles ; il confie les garçons au Frère Louis et appelle Marie-Louise Trichet et Catherine Brunet, qui attendaient patiemment à Poitiers depuis 10 ans, pour s’occuper des filles. Enfin, toutes deux font leur profession religieuse : la Congrégation des Filles de la Sagesse est née. Bientôt, d'autres femmes se joindront à elles.
 
Épuisé par son travail apostolique, Louis-Marie arrive enfin, en avril 1716, à Saint Laurent-sur-Sèvre pour commencer la mission qui sera sa dernière. Au cours de celle-ci, il tombe malade et décède en quelques jours, le 28 avril 1716. Il a 43 ans. Des milliers de personnes se rassemblent pour son enterrement dans l'église paroissiale, et très vite il y a des rumeurs de miracles accomplis sur sa tombe. Les deux prêtres de la Compagnie de Marie, les Pères Mulot et Vatel, se retirent à Saint-Pompain, avec Frère Mathurin, où ils attendent deux ans, avant de reprendre la mission de prédication, si chère à Louis-Marie de Montfort.  
 
En 1888, Louis-Marie est béatifié et en 1947, le pape Pie XII le déclare « saint ». Les congrégations qu'il laisse derrière lui, la Compagnie de Marie, les Filles de la Sagesse et les Frères de Saint-Gabriel (dont la congrégation s'est développée à partir du groupe de frères laïcs réunis autour de lui), vont grandir et se répandre, d'abord en France, puis dans le monde entier. Ils continuent à témoigner du charisme de saint Louis-Marie, et à mener à bien sa mission, à savoir établir le Royaume de Dieu et le Règne de Jésus par Marie.
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